Médecine Energétique

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Pour mieux comprendre

 

La Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) est une forme de thérapie faisant appel à des stimuli ciblés pour encourager les capacités naturelles de guérison de l'organisme. Il y a plusieurs milliers d'années déjà, dans la Chine ancienne, protéger son corps en adoptant un mode de vie sain et conscient était reconnu comme un droit vital. Très tôt, les médecins chinois ont constaté qu'un corps sain demande un esprit sain puisque ces deux entités sont inséparables.
Née il y a plus de cinq milles ans, la MTC est considérée comme l'art médical holistique le plus ancien et le pus réputé du monde. Médecine naturelle, elle est utilisée en Chine tout aussi fréquemment que la médecine occidentale, dite conventionnelle.
Le système thérapeutique y est sélectionné en fonction du tableau clinique de la maladie: on recourra plutôt à la MTC en cas de troubles fonctionnels et végétatifs, c'est-à-dire de maladies liées à des troubles fonctionnels organiques et à des troubles du système nerveux. La médecine conventionnelle sera plutôt mise à contribution en présence de maladies liées à une pathologie des organes et donc en cas de destruction de la structure ou des tissus.
Aujourd'hui, le savoir holistique a souvent disparu de nos civilisations hautement technicisées. L'application de traitements complexes, qui se concentrent sur un seul aspect et entraînent de nombreux effets secondaires, est la conséquence d'une médecine occidentale souvent surspécialisée. Par son approche holistique, autrement dit parce qu'elle considère le corps dans son entièreté et non des symptômes individuels pour établir ses diagnostics et choisir ses traitements, la médecine naturelle chinoise constitue un complément idéal à la conception occidentale de la médecine.



Un peu d'histoire et de philosophie

 

Même si la médecine chinoise - à l'instar de la médecine occidentale - dispose d'ouvrage de référence et de descriptifs de base des maladies et de leur traitement, une compréhension plus approfondie de la MTC est pratiquement impossible pour qui ne connaît pas la philosophie et ses modes de raisonnement. Loin de tout ésotérisme, les anciens philosophes chinois ont toujours été soucieux de la mise en pratique de leur réflexions sur l'homme et la nature et de leur mise à profit pour la vie ici-bas. La médecine chinoise a mis plus de deux milles ans à devenir un vaste système de diagnostic doté de différentes formes de thérapies, et les deux principaux mouvements de pensées philosophiques  chinois, le confucianisme et le daoïsme (taoïsme), ont joué un rôle considérable dans son développement.
Le concept de tao - que l'on pourrait traduire par "essence originelle de l'être" ou encore par "lois impénétrables de la nature" - est un patrimoine de pensée commun au taoïsme et au confucianisme.
 

Le confucianisme

 

La philosophie pratique du confucianisme était avant tout une éthique familiale et sociale visant à préserver une tradition chinoise millénaire. Le culte des ancêtres était l'une de ses facettes et se traduisait par l'offrande de la dépouille intacte des défunts aux ancêtres. C'est pourquoi pratiquer une autopsie sur les cadavres était une chose impensable. C'est également la raison pour laquelle la conception chinoise de l'anatomie et de la philosophie se différencie nettement de l'occidentale. En effet, pour les médecins chinois la compréhension des maladies se limitait aux observations et constatations faites sur un être humain vivant, au corps intact. Les médecins chinois ont ainsi développé au cours des siècles un art de l'observation inégalé, que leur discipline - à peine concevable à nos yeux - a contribué à renforcer.
Pour Confucius, la préservation de l'éthique sociale traditionnelle passait par une formation adéquate du caractère. L'amour du prochain jouai un rôle essentiel dans son enseignement. Les cinq vertus cardinales du confucianisme découlent de cette conviction fondamentale: l'amour, la probité, la sagesse, le sens moral et la droiture. Confucius professait en outre la sincérité, la fidélité, la modération et le respect. Sa règle d'or "Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas qu'il te fasse", enjoint à la compassion et rappelle du reste "l'impératif catégorique" du philosophe allemand Emmanuel Kant.
L'enseignement de Confucius fit également reculer la croyance en les démons. Le concept de qi, l'énergie vitale, supplanta la croyance en un "vent mauvais et des esprits maléfiques". Présent également dans d'autres courants idéologiques d'Asie orientale comme le Fen Shui, ce concept relie les différentes approches de la MTC tel un fil conducteur.
 

Le taoïsme

 

Le philosophe chinois Laozi (Lao - Tseu) qui aurait vécu entre 600 et 300 av. J.-C., est considéré comme le fondateur et le chef spirituel du taoïsme.
Il a consigné l'essence de cette philosophie naturelle chinoise dans une œuvre mondialement connue, le Daodejing (Tao-te-king), ce qui signifie "le livre de la voie et de la force" ou "le livre de la voie et de la vertu".
Tao, parfois traduit par "chemin", est une notion universelle exprimant l'harmonie suprême qui place l'être humain dans l'ordre naturel, cosmique et universel.
Alors que les adeptes du confucianisme aspiraient à une vie dictée par un comportement moralement correct, les taoïstes s'attachaient à développer leur spiritualité.
L'enseignement de Confucius était axé sur l'action et la vie en société, celui de Lao-Tseu professait que l'homme ne pouvait trouver son équilibre personnel qu'en se soumettant à un ordre supérieur par un acte de laisser-faire (en chinois wu wei). Selon lui, l'homme ne devrait pas intervenir dans le cours des choses mais tenter de s'y adapter et de vivre en harmonie avec le Tao. L'objectif avoué des taoïstes est donc de vivre en harmonie avec la nature et le cosmos.
Lao-Tseu a résumé ses pensées dans le Daodejing. Il y dénonce l'insatiable soif de satisfaction matérielle et recommande une vie spirituelle. Le tao est le chemin de vie, une vie en accord avec la nature, dans un esprit de conciliation, d'altruisme, de pureté et de justice : "Une alimentation saine nourrit l'homme; l'exercice physique le rend fort ; le tao le rend vertueux". La force morale naît d'une vie naturelle tandis que les choses suivent leur cours librement.


Le Yijing

 

Le Yijing (I ging), qui pourrait se traduire en français par "le livre des mutations", est l'un des ouvrages les plus anciens, sinon le plus ancien du monde. Il semble que ces textes portant sur l'éthique et la métaphysique - où il est question pour la première fois du Yin et du Yang - aient été compilés entre 1100 et 400 av. J.-C. dans un manuel destiné à une école de divination.
Les confucianistes considéraient le Yinjing comme l'un des "cinq classiques". En Chine, il reste aujourd'hui connu de tous les érudits. Les chinois restent persuadés que le Yijing repose sur des principes divins. Il contient les lois de la transformation des choses et des évènements et obéit à la croyance fondamentale selon laquelle la nature et la vie sont inscrites dans un cycle de croissance et de déchéance. De tous les classiques chinois, Yijing est celui auquel les écoles de pensées occidentales ont, très tôt, réservés l'accueil le plus favorable.
L'essence même de cette œuvre se retrouve dans la citation suivante : " Pour parvenir à la santé et au bien-être, l'homme doit centrer son esprit, économiser son énergie, maintenir constant le flux de qi et de sang, s'adapte aux changements saisonniers et aux influences macrocosmiques annuelles et se nourrir lui-même de manière préventive".
Le célèbre proverbe chinois "Le sage ne soigne pas les malades mais les bien portants" s'en inspire également.
Le Yijing est basé sur huit trigrammes, représentations graphiques de la théorie du Yin e du Yang. Chaque trigramme se compose de trois lignes, pleines ou brisées. Les lignes pleines symbolisent la force du Yang, les ligne brisées celle du Yin. Les trigrammes résultent des interactions permanentes entre le Yin et le Yang et forment une sorte d'arbre généalogique.
 La combinaison des huit trigrammes par paires permet de former les soixante-quatre hexagrammes du Yijing. La multiplicité des choses du cosmos, les "10 000 choses", qui résulte des interactions entre ces hexagrammes. Les lignes des trigrammes, qui sont soit Yin, soit Yang, symbolisent les différents états fondamentaux existant dans l'univers.



Le Yin et le Yang

 

L'idée la plus ancienne de la philosophie chinoise présente dan tous les domaines de la science, dont la médecine, est le concept des deux pôles opposés, le Yin et le Yang. Représentés symboliquement par deux poissons entrelacés, ils constituent un tout indissociable. Le Yin et le Yang naissent du tout et du rien. Tout dans l'univers procède du Yin et du Yan.
La philosophie chinoise explique toutes les relations entre les être -vivants ou non -, leur rapport à l'univers ainsi que le phénomène permanent de transformation naturelle à l'aide de ces deux notions fondamentales.
A ce niveau, une analyse des idéogrammes chinois Yin et Yang peut s révéler pleine d'intérêt. Ils sont en effet constitués de plusieurs signes. Celui du Yin se compose d'une colline, d'un nuage et de plusieurs personnes groupées sous un même toit. Le Yin est associé à des propriétés telles que le froid, le calme, la réceptivité, la passivité, l'obscurité, la décroissance ou l'intérieur, ainsi qu'aux indication de direction "en bas" et "vers le bas".
                                          

L'idéogrammes Yang, en revanche, est composé des signes représentants la colline, le soleil au-dessus de l'horizon, les rayons de lumière et l'énergie en mouvement. Par conséquent, les propriétés associées au Yang sont la chaleur, le mouvement, l'activité, la vitalité, la lumière, la croissance et l'extérieur, ainsi que les indications de direction "en haut" et "vers le haut".
Le Yin et le Yang ne sont pas absolu, mais interdépendants. Toute chose, tout être vivant, l'univers tout entier en fait, est à la fois Yin et Yang, mais avec une prédominance Yin ou Yang.
Les maladies peuvent également être réparties en Yin et en Yang suivant des propriétés Yi et Yang : les caractéristiques des maladies Yin sont la faiblesse, la passivité, le froid et le retrait. Les maladies Yang, par contre, se caractérisent par l'activité, la chaleur, la force et l'agitation. Les différentes régions Yin ou Yang de tout être vivant, objet ou état peuvent elles-mêmes être subdivisées en zones Yin et Yang. Ce procédé peut s'appliquer pratiquement à l'infini. Prenons par exemple la clarté (Yang) et l'obscurité (Yin). La zone "sombre" peut elle-même être subdivisée en très sombre (Yin) et en très légèrement sombre (Yang). Il en va de même pou les maladies : une maladie Yang, caractérisée pas la chaleur t l'hyperactivité, peut présenter simultanément des aspect Yin tels que la perte de poids.
L'une des convictions sur lesquelles se fondent la conception de la vie et la philosophie orientales est que toute chose aspire  un équilibre du Yin et du Yang. Or, aucun être, aucune chose ne peut parvenir à un équilibre idéal individuellement puisque tout être, toute chose, présente une prédominance Yin ou Yang. Le Yin et le Yang constituent un couple d'éléments contraires dynamiques. Ce sont les relations avec l'autre polarité qi permettent d'atteindre l'équilibre. Ainsi, une chose à prédominance Yin attire le Yang et vice versa. Ce phénomène est comparable aux pôles positif et négatif d'un aimant.
Pour comprendre la relation entre le Yin et le Yang, il fut partir du postulat de base selon lequel le Yin et le Yang ne peuvent exister seuls. Le Yin et le Yang sont présent simultanément dans tout objet et dans tout être vivant. C'est ensemble, et ensemble seulement, qu'ils forment un tout. Ainsi, un être n'est pas seulement bon ou mauvais, il possède de bons et de mauvais côtés. Toute situation agréable a sa part d'amertume. Même les plus belles roses ont des épines. Le Yin et le Yang sont soumis à un processus constant de transformation et d'équilibre. Une personne de type Yin est plutôt calme et passive mais elle peut devenir très active au cours de sa vie et donc évoluer vers les Yang.



EN BREF   

Bien que la médecine occidentale tende à s'ouvrir à la médecine chinoise - la science moderne corroborant ses postulats millénaires, fondés sur l'observation, la déduction et l'intuition -, il est essentiel de comprendre que l'approche de notre corps diffère radicalement de l'une à l'autre.
Malgré la prise en considération croissante de l'environnement et de nos modes de vie, la culture cartésienne continue à assimiler notre corps à une machine, avec un fonctionnement quasi autarcique. Imprégnée du Tao, la pensée chinoise, au contraire, appréhende l'homme selon les souffles qui l'animent et qui orchestrent l'univers, dans une relation symbiotique: plus que d'organes, de molécules ou de chimie, c'est donc d'énergie qu'il s'agit; La médecine chinoise part ainsi du principe que tout notre corps est parcouru de réseaux énergétiques, appelés méridiens, dix d'entre eux étant en correspondance avec nos organe et viscères fondamentaux. Par conséquent, une dysfonction du rein peut se manifester à travers l'activité physiologique à laquelle elle se rapporte, provoquant aussi bien un trouble de la fonction urinaire qu'une douleur lombaire ou un froid interne. Aïe, un lumbago? Loin d'une panne mécanique, il est probable que la cause de cette douleur, voire de l'immobilité qui en résulte, soit une stagnation énergétique en amont.
Ainsi, tout l'art de la Médecine chinoise consiste à identifier pourquoi l'homme est en disharmonie avec lui-même et par rapport à l'univers. Encore mieux, à prévenir ce déséquilibre. Le Tao inspire des lois qui régissent cette idée de Grande Unité, dans la nature comme dans l'homme. La théorie du Yin et du Yang, d'une part, pose le principe de deux force opposées et complémentaires, qui initient et perpétuent la vie en toute chose. Le paradigme du QI est intimement lié : il consiste à décrire l'univers et chacun de ses éléments comme le condensé d'une énergie fondamentale, constituée de souffle en mouvement. Pour poursuivre l'analogie avec le macrocosme de l'univers, la médecine chinoise envisage l'homme comme un microcosme qui est régi par les mêmes lois. Elle identifie ainsi la correspondance entre l'organisation des organes, des saisons, des moments de la journée, des climats, des émotions, des saveurs, chacun de ces systèmes étant en résonance les uns avec les autres. Cette théorie dite des Cinq Eléments, dans le prolongement du Yin et du Yang, permet d'affiner l'étude des dynamismes présents au sein de notre organisme et de mieux décrire l'influence de l'environnement sur notre équilibre.
Energie, souffle : ce que nous appelons QI et qui nous anime, dans tous le sens du terme, n'est pas une émanation de l'esprit, mais bien une réalité fonctionnelle, qui retrouve sa correspondance occidentale dans la physiologie glandulaire et neurologie. Il n'est plus besoin de prouver que les trois quarts de nos pathologies sont d'origine psychosomatique, ni que le stress et les contrariétés contribuent largement à trahir notre corps. Appréhender les rouages muables de notre horloge interne est donc essentiel. C'est une démarche qui exige de déroger à nos réflexes dichotomiques, mais qui ouvre des potentiels insoupçonnés pour apprendre à vivre avec nos natures énergétiques singulières.

Phoenix et la MTC

Au cours des millénaires, la MTC a développé de nombreuses formes de thérapies qui sont soit appliquées seules soit combinées les unes aux autres. On citera par exemple l'acupressure, l'acupuncture, le soin appuyé des points d'acupuncture, la réflexologie, la diététique, le Feng shui (art de l'agencement et enseignement de la répartition harmonieuse de l'énergie), la phytothérapie, le qi gong (méditation) et le tai chi (thérapie par le mouvement et la maîtrise de la respiration).
Longtemps, la MTC a été reléguée au rang de superstition. Le diagnostic holistique réalisé à l'aide de moyens simples ainsi que la technique de l'acupuncture ont été al compris et réprouvés car ils ne pouvaient se mesurer aux standards de la médecine occidentale. Ils ne répondaient en effet pas à ses exigences d'objectivité et de vérifiabilité pour des raisons aisément compréhensibles : la médecine conventionnelle, terme désignant ici la médecine occidentale classique, se base sur une approche "déductive analytique". En cas de maladie, elle déduit un symptôme individuel d'une généralité, autrement dit, elle se concentre sur une anomalie qui, pour peu qu'elle s'inscrive dans un contexte logique, constitue à ses yeux la cause de la maladie. Cette approche réduit le malade  son seul symptôme et débouche en définitive sur la séparation du corps et de l'esprit. Dans l'optique occidentale, le corps fonctionne comme une machine. Il suffit donc de le réparer pour remédier au dysfonctionnement. La médecine conventionnelle repose aujourd'hui encore en grande partie sur cette " vision mécanique du monde et de l'être humain". Bien que cette approche puisse sembler illogique et non scientifique aux occidentaux, elle est fondamentalement correcte et très utile au niveau clinique. Elle est la force de la MTC et la clé de sa réussite. La médecine conventionnelle met l'accent sur le diagnostic et le traitement de l'organe malade. Les progrès en technique médicale conduisent souvent à sa  surévaluation, le danger de la spécialisation de nombreux secteurs médicaux étant que l'on perd des yeux l'état général du patient. On néglige les entretiens fastidieux avec le patient ainsi que son état psychique. C'es l'une des principales raisons des fréquents échecs des thérapies conventionnelles, en particulier celles se portant sur des affections chroniques.
Comparons l'approche de la médecine conventionnelle et celle de la MTC à l'aide d'un exemple : un patient souffre de maux de dos. La médecine conventionnelle recourt à l'imagerie -une radiographie, par exemple - pour établir son diagnostic. Le médecin constate une altération du disque intervertébral qu'il suppose due à une usure physique et envisage éventuellement une opération pour y remédier.
La MTC suit une autre démarche : elle procède de manière "inductive synthétique" et tente par conséquent de déterminer le principe directeur à l'aide d'un détail, même le plus insignifiant, qu'elle replace dans un contexte holistique plus large. Elle considère la maladie comme un déséquilibre du Yin et du Yang. En cas de dysfonctionnement, elle tente donc de rétablir l'équilibre au sein de cette entité en mobilisant les forces naturelles de guérison de l'être humain: elle restaure l'harmonie entre le Yin et le Yang. En MTC, les maux de dos de notre exemple sont examinés de la manière suivante : l'état physique du disque intervertébral joue un rôle accessoire dans l'établissement du diagnostic. L'important est de connaître les facteurs ayant influencé la vie du patient dans un passé récent. S'il a été exposé à des facteurs externes liés au climat, un refroidissement par exemple, ou à des facteurs internes tels que les sentiments (les angoisses existentielles favorisent les maux de dos), ces derniers peuvent être à l'origines d'un affaiblissement de la région dorsale. Le thérapeute MTC établit ensuite un "schéma des dysharmonies" basé entre autre sur un diagnostic du pouls et de la langue. Dans ce cas précis, la thérapie prescrite par la MTC comporterait des mesures de drainage du froid et de dissolution des blocages énergétiques ainsi qu'un traitement tonifiant afin de rétablir l'équilibre du patient. Des méthodes thérapeutiques majeures telles que l'acupuncture, l'acupressure ou la phytothérapie possèdent ces effets régulateurs.
L'exemple susmentionné le montre clairement: la MTC et la médecine conventionnelle sont deux systèmes thérapeutiques autonomes distincts, aux génèse totalement différentes. Tous deux possèdent leurs avantages mais aussi les inconvénients intrinsèques. L'important est de connaître les points forts mais aussi les limites de chaque système et de les combiner de manière à tirer profit de leurs avantages tout en limitant leurs inconvénients.

 

Votre praticien

 

Nous rappelons ici encore qu’il ne sera pratiqué aucune manipulation à visée thérapeutique en dehors de la Médecine Chinoise et par le détenteur seul du doctorat et ce sans aiguilles*. En revanche, toutes les méthodes alternatives et non invasives peuvent être employées telles que l’auriculothérapie, la digitopuncture, l’acupressure, la réflexologie localisée Aucun appareil électrique ne sera utilisé pour les soins.

Aucune prescription ne sera délivrée et surtout aucun diagnostic ne sera posé ni aucun acte médical prodigué. Aucune plante ou médicament et sous quelque forme que ce soit ne sera vendu en dehors seul du Thé Gyokuro.

L’exercice du praticien (titulaire du Boshi) se borne (conformément à la législation française) à la prévention, à l’équilibre corps/esprit pour une bonne santé par le bien-être.

Ces soins ne peuvent se substituer aux soins des professionnels de santé conventionnels déjà en cours et ne sont nullement à caractère érotique et/ou sexuel. En cas de doute, veuillez consulter votre spécialiste référent.

*Nous en profitons pour rappeler aux praticiens en acupuncture avec aiguilles que s’ils ne sont pas Docteur en médecine générale (diplôme d’état français) ceux-ci peuvent et à juste titre être sanctionné par l’article L.4161-1 du Code de la santé publique

 

 

 

Saviez-vous que certaines prestations faisant partie des médecines douces sont partiellement remboursées par certaines Mutuelles ?

 

Les personnes désireuses de se faire rembourser un soin dans le cadre de la Médecine Traditionnelle Chinoise, devront avoir fait l’objet d’une consultation auprès d’un praticien diplômé, afin d’obtenir le bulletin de consultation à fournir à leur Mutuelle. Ce bulletin devra obligatoirement être validé par le praticien lui-même et à la seule condition qu’il y ait eu consultation réelle entre les deux parties concernées. Délivrer un bulletin de consultation sans avoir vu le client/patient constitue un faux et de ce fait est sévèrement puni par la loi.

Le client/patient est tenu de se renseigner auprès de sa complémentaire santé sur la liste des prestations faisant l’objet d’un remboursement même partiel.

Attention ! Certaines Mutuelles exigent le choix d’un praticien diplômé d’un établissement de formation agréé par le Ministère français de la santé.

 

La médecine douce est aussi appelée « médecine alternative » ou encore « médecine non traditionnelle ». De plus en plus utilisée, elle est généralement utilisée comme traitement préventif.

La médecine douce n'est pas prise en charge par l'assurance maladie, sauf lorsqu'elle est exercée par un médecin conventionné sur la base du tarif du médecin généraliste.

La médecine douce est remboursée au titre des vignettes bleues, soit à hauteur de 35 % de la base de remboursement de la Sécurité Sociale.

La médecine douce est rarement pratiquée par des médecins conventionnés ; elle est donc rarement remboursée par la Sécurité sociale. Néanmoins, une Mutuelle qui rembourse la médecine douce offre des remboursements très intéressants pour certains actes de médecine douce.

Une Mutuelle qui rembourse la médecine douce se fait le plus souvent sous forme de forfait. Veillez à bien étudier la liste des spécialités prises en charges, car elle n'est pas la même selon les autres Mutuelle qui rembourse la médecine douce. En souscrivant à une Mutuelle qui rembourse la médecine douce, vous pouvez agir sur votre santé grâce aux services de prévention et au remboursement des médecines alternatives. En effet, grâce à l'option d'une Mutuelle qui rembourse la médecine douce, la médecine alternative, médecine naturelle, l'ostéopathie, le l'homéopathie, la chiropractie, les cures thermales et les séances d'acupuncture peuvent être prises en charge par votre complémentaire santé.

 

Les mutuelles qui remboursent les médecines douces

 

 

Pour obtenir un remboursement des médecines douces, mieux vaut souscrire à une bonne mutuelle complémentaire.

Qui rembourse ?

En France, seule une trentaine d’assurances complémentaires offrent des forfaits médecines douces. Parmi les plus connues, AXA et AGF. Cette dernière prévoit dans son contrat Latitude évolution, le remboursement de 74 € à 250 € par an, de séances d’ostéopathie, de chiropratique, d’acupuncture, d’étiopathie et même de diététique.

 Attention!!! Si quelques mutuelles remboursent, certaines peuvent aussi exiger que le professionnel soit conventionné, comme par exemple le médecin généraliste pratiquant l'acupuncture. La médecine traditionnelle chinoise seule (et même pour le professionnel titulaire du doctorat) n'est pas reconnue comme étant une médecine conventionnelle. Votre mutuelle peut donc refuser le remboursement complémentaire si votre praticien n'est pas un médecin généraliste conventionné. Afin d'éviter les mauvaises surprises, veuillez vous renseigner auprès de votre mutuelle de ses conditions précises de remboursement concernant les médecines douces, ce, avant de vous engager auprès du professionnel.

Comment ça marche ?

Certaines complémentaires ont créé un forfait spécial ‘médecines douces’. On y souscrit en plus de sa mutuelle classique. D’autres proposent un forfait global incluant un certain nombre de pratiques parallèles. Les prix sont très variables. De 11 € par mois pour le contrat Brise de la mutuelle étudiante Smeba (www.smeba.fr), qui ne rembourse au final pas plus de 60 € par an, à la CCMO (www.ccmo.fr) et son offre complète Sérénilia (63 €/mois) qui, en plus de garanties classiques de type hospitalisation, soins dentaires, lunettes, prend en charge 10 séances de médecine chinoise, étiopathie, massage ayurvédique, kinésiologie et j’en passe. Soit plus de 350 € remboursés chaque année.

 

Comment les choisir ?

Parmi les questions à se poser avant de choisir de changer de mutuelle :

1- Evaluer ses besoins, lister la liste des médecines parallèles auxquelles vous avez recours pendant l’année (sophrologie, ostéopathie, acupuncture…) et essayer de quantifier le budget annuel alloué.

2- Voir dans la liste des mutuelles ci-dessous celles qui remboursent vos disciplines de prédilection.

3- Croiser votre budget annuel avec le nombre de séances remboursées (+ leur taux de prise en charge) et le prix de la cotisation.

Exemple pour les nulles en maths : votre mutuelle actuelle vous coûte 37 €/mois. Vous allez 3 fois par an chez l’ostéopathe à 60 € la séance, vous vous offrez 2 séances d’acupuncture à 50 € et une séance de réflexologie plantaire à 40 €. Vous voulez souscrire au contrat Rubis de la SMIP qui rembourse 23 €/séance (maximum 7 séances/an) et offre une cotisation de près de 40 € par mois.

Votre budget « médecine parallèles » annuel = 320 € (3x60 + 2x50 + 1x40)

Cotisation annuelle supplémentaire (en changeant de mutuelle) = 36 € (40x12 – 37x12)

Remboursement SMIP (citée à titre d’exemple) = 138 € (23x6)

Coût de l’opération (en prenant en compte la cotisation annuelle) : avec mutuelle classique = 764 €, avec la mutuelle « médecine douces » 662 €, soit 102 € d’économie.

Quelques mutuelles qui remboursent les médecines douces : www.smeba.fr, www.ccmo.fr, www.alptis.org, www.mtrl.fr, www.radiance.fr, www.axa.fr, www.agf.fr, www.mutuelle-smip.com

 

 

 

Médecine non conventionnelle

 

L’acupuncture est une branche de la médecine traditionnelle chinoise dont le diagnostic est fondé sur une vision énergétique de l'homme. Dans divers pays de l'Union européenne, la législation accorde un statut légal à l'acupuncture, ainsi qu'à d'autres pratiques non-conventionnelles bien que ses principes soient irrationnels du point de vue scientifique. Seules l'acupuncture et l'homéopathie sont, en France, reconnues comme « orientation médicale » mais pas comme des spécialités, tout en étant désignées comme des « pratiques médicales non éprouvées »

L'expression médecine non conventionnelle désigne en Occident une grande variété de méthodes de traitement issues de traditions parfois séculaires ou de pratiques ayant émergé aux environs du XIXe siècle, en général avant l’avènement de la méthode scientifique. Les médecines non conventionnelles sont pour cette raison globalement considérées comme pseudo-scientifiques par une grande partie de la communauté médicale.

Selon les pays, et leurs traditions et législations, elles peuvent être répandues (Danemark, Allemagne, Suisse, Angleterre...), tolérées (comme en France et certains pays de tradition latine) ou bien interdites. Elles ont souvent une vocation préventive dans un cadre de soin hors des références de la médecine moderne. Elles se développent en complément ou en alternative de la médecine classique et étaient utilisées par 20% à 50 % des populations de la communauté européenne selon une statistique de la fin du XXe siècle.

 

Origines

 

 

Origine de l'appellation

 

Le terme médecine non conventionnelle est celui retenu par la Commission européenne pour qualifier des méthodes de soins parfois également appelées médecine douce, médecine complémentaire, médecine naturelle, médecine alternative, médecine parallèle ou encore médecine holistique et dont certaines font l'objet d'une reconnaissance progressive en Europe depuis les années 1990. La médecine conventionnelle est généralement désignée par les tenants des médecines non conventionnelles sous le terme de médecine allopathique.

Pour la médecine scientifique, parler de « médecine parallèle » semble signifier qu’il y aurait deux conceptions de la médecine impliquant deux systèmes de soins fonctionnant indépendamment l’un de l’autre, avec le même degré d’efficience et de scientificité : les patients auraient donc le choix entre deux thérapeutiques qu’ils peuvent envisager comme alternatives et concurrentes ou comme complémentaires l’une de l’autre. D'autre part, l’appellation « médecine douce » semble considérer comme agressives les pratiques de la médecine conventionnelle. En disant « médecine alternative », on envisage ces pratiques de soins comme substitutives, donc susceptibles de remplacer une démarche thérapeutique classique et conventionnelle. Les sceptiques préfèreront parler de pseudo-médecines ou pseudo-sciences afin d'éviter cet effet de rhétorique.

Le terme « holistique » constitue un reproche fait à la médecine conventionnelle de s'attacher à traiter un organe, un symptôme ou une fonction précise et non le patient dans sa globalité. Ce qui s'applique aux spécialités médicales mais pas systématiquement à la médecine en général.

Le terme « médecine complémentaire » privilégie l’idée d’associer des traitements impliquant des « philosophies thérapeutiques » différentes mais capables de coopérer dans l’intérêt du malade[][].

 

 

Origines des médecines regroupées sous cette appellation

 

Nombre de ces médecines trouvent leur origine dans les traditions asiatiques (chinoise, indienne) et sont liées aux philosophies et cultures de ces pays. Certains utilisent ainsi le terme « médecine occidentale » pour désigner la médecine conventionnelle, alors que celle-ci a également diverses origines (notamment égyptiennes et arabes, voir Histoire de la médecine) et pas uniquement occidentale, et par ailleurs, les Japonais et les dignitaires chinois ont largement recours à la « médecine occidentale ». Certaines pratiques non conventionnelles peuvent cependant trouver leur origine dans des traditions locales d'Occident ou encore avoir été développées dans une période récente (cas des multiples pratiques énergétiques).

 

Conventionnelle, non conventionnelle, une approche différente

 

 

Le naturel et la tradition ancienne

 

Il existe deux principes fréquemment mis en avant par les promoteurs des médecines non conventionnelles et qui feraient la différence avec la médecine conventionnelle :

 

  • Le recours à la Nature, la référence au naturel : le fait qu’une substance est naturelle serait un gage de qualité. Cependant les catastrophes naturelles, les champignons vénéneux et les toxines sont également naturels. Le fait que de nombreux médicaments sont des molécules extraites des plantes et modifiées chimiquement est une conséquence du constat scientifique que la « médecine naturelle » a ses limites dans l'éradication des maladies voire dans leur traitement, la substance active étant, soit diluée parmi les autres composés, parfois toxiques, de tout ou partie de la plante, soit voire pire à des concentrations non thérapeutiques, c'est-à-dire toxiques ou insuffisantes, pour entraîner un bénéfice pour le patient.

 

  • La référence à la tradition : il s'agit principalement des traditions asiatiques (chinoise, indienne) ou africaines liées aux philosophies et aux cultures de ces pays et dont l'ancienneté serait garante d'efficacité (voir Tradipraticien).

 

 

L'interprétation des troubles

 

Les médecines douces et la médecine classique différent sur l'interprétation des troubles. Par exemple, la naturopathie élabore les concepts de détoxication/détoxination (les toxines en question n'étant pas toujours spécifiées), alors que ceux-ci n'ont pas de définition en médecine classique.

 

 

Les postulats

 

Les médecines non conventionnelles reposent sur certains postulats.

 

  • les médecines énergétiques, (acupuncture, qi gong, shiatsu…) partent du principe que l'être humain possède un influx vital (prana en indien, ki en japonais ou qi en chinois) qui peut circuler de manière harmonieuse, la maladie étant une perturbation de cette harmonie qu'il convient de ré-équilibrer.

 

  • l'homéopathie est fondée sur des principes selon lesquels :
    • le mal provient d'un problème inhérent à la personne, le « terrain », et c'est ce terrain qu'il faut traiter ;
    • le traitement se fait selon le principe de similitude : on administre une substance réputée provoquer un symptôme pour soigner ledit symptôme ;
    • plus un produit est dilué et « dynamisé » (secoué vigoureusement) plus il est actif ;

 

  • l'ostéopathie part du principe que le trouble provient d'un blocage des structures anatomiques entre elles, d'un mauvais fonctionnement « mécanique ». Elle se fonde sur 4 principes : la structure gouverne la fonction, la fonction modèle la structure, l'unité du corps, et l'artère est suprême.

 

 

L'approche scientifique

 

La médecine conventionnelle applique un traitement si son efficacité est prouvée, s'il a une supériorité sur la guérison naturelle et l'effet placebo. La théorie sur l'efficacité est subordonnée à la vérification de son efficacité thérapeutique. Ainsi, on a utilisé l'aspirine et la pénicilline sans connaître les mécanismes de l'action thérapeutiques de ces substances. L'explication de leur action changerait par de nouvelles découvertes, cela ne changerait rien à leur efficacité.

D'une manière générale, le fait qu'une théorie, une conception a priori, soit vraie ou fausse est indépendant du résultat atteint ; on peut expliquer un fait réel par une théorie fausse, et le fait que la théorie soit fausse n'empêche pas le fait d'être vrai. Par exemple, au Moyen Âge, on savait fabriquer du fer et du savon, pourtant, la théorie qui expliquait les transformations de la matière, l'alchimie, était globalement fausse[].

Donc :

 

  • si l'on prouve que la théorie sous-jacente à une médecine donnée est fausse, cela n'implique pas que les traitements liés à cette médecine soient inefficaces (même principe épistémologique que celui évoqué pour le savon et l'alchimie) ;

 

  • le fait qu'un traitement soit efficace ne valide pas pour autant la théorie médicale qui le justifie (même principe épistémologique que celui évoqué pour le savon et l'alchimie) ;

 

  • la preuve de l'efficacité doit se faire par comparaison avec la guérison naturelle et un placebo sur un nombre suffisant de cas pour que l'on puisse avoir une différence significative statistiquement (Cf. Essai clinique).

 

Aspect légal

 

Selon les pays, les médecines non conventionnelles sont reconnues, voire remboursées, interdites ou seulement tolérées.

 

 

France

 

L'acupuncture a été reconnue par l'académie de médecine en 1950. La commission Nicolas de 2002 semblait rendre possible la reconnaissance de l'ostéopathie et la chiropractie mais finalement, seules l'acupuncture et l'homéopathie sont à ce jour des orientations médicales légales. L'usage des plantes médicinales est très règlementé.

 

 

Suisse

 

La Suisse a décidé, en juillet1999, d’intégrer à l’essai cinq nouvelles médecines parallèles (après le succès de la chiropratique) dans le remboursement de l’assurance maladie obligatoire : l’homéopathie, la thérapie neurale, la phytothérapie, la médecine anthroposophique et la médecine traditionnelle chinoise. Après évaluation, ces médecines se sont avérées inefficaces et l’essai a été stoppé en juin2005]. En outre, l’usage de ces médecines ne réduisait pas la consommation des autres médecines. Ainsi, le 3 juin 2005, Pascal Couchepin (Conseiller fédéral) a donc décidé d’exclure ces méthodes de l’assurance de base. Selon l’ATS — Le Temps, « il n’a pas été suffisamment prouvé que les cinq méthodes complémentaires satisfaisaient aux critères d’économicité, mais surtout d’efficacité et d’adéquation selon la loi sur l’assurance maladie (LAMal). » "Cependant, la votation populaire du 17 mai 2009 «Pour la prise en compte des médecines complémentaires» a été acceptée à 63% de oui, ce qui l'inscrit dans la Constitution."

 

 

USA

 

Il existe peu de statistiques sur l'usage de ces médecines par la population. Un sondage SOFRES en 1985, CSA en 1988; une enquête chez des personnes hospitalisées en 1993, une étude réalisée par le CREDES en 1997 et les chiffres du rapport de l’OMS en 2002 sur la médecine traditionnelle sont les points de référence pour cette question. Les résultats sont fluctuants, l’OMS donne un taux de 75% et de 49% dans le même rapport, mais il est généralement avancé que la moitié de la population française a recours à une médecine non conventionnelle et que les femmes sont les plus nombreuses à les utiliser.

Aux USA, cinquante-sept pour cent des femmes atteintes de cancer du sein auraient recours aux médecines non conventionnelles et plus la personne se sent malade plus elle aurait tendance à multiplier ces traitements. À côté des traitements biologiques (fortifiants), les méthodes les plus habituelles sont les thérapies de relaxation tête et corps, les cassettes de musique ou de vidéo.

Toujours dans le cadre du cancer du sein, des études préliminaires portent sur la classique Grande Camomille de nos grands-mères dont une substance le parthénolide permettrait in vivo la lutte contre la résistance des cellules au tamoxifène.

 

 

Utilisation des médecines non conventionnelles par des médecins

 

Le serment d'Hippocrate réactualisé indique que le médecin doit respecter « toutes les personnes […] sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. » Ainsi, même s'il n'est pas d'accord avec une médecine non-conventionnelle, un médecin peut très bien y avoir recours pour respecter les croyances du patient. L'utilisation d'une médecine non-conventionnelle par un médecin, éventuellement au sein d'un hôpital, n'est donc pas une forme de validation de la méthode. D'un point de vue pragmatique, tant que la méthode apporte bien-être et réconfort au patient, le médecin peut l'utiliser même s'il est convaincu que l'effet n'est que placebo (la médecine conventionnelle utilise d'ailleurs fréquemment des placebos). Dans le même ordre d'idée, la présence de lieux de prière et d'aumôneries au sein d'un hôpital n'indique pas que le personnel soignant soit croyant, mais qu'il respecte la croyance des patients et accepte de mettre en œuvre tout ce qui n'est pas néfaste et apporte du réconfort.

 

Rien n'empêche un médecin de pratiquer une médecine non-conventionnelle. Leur pratique n'est pas réservée aux médecins. De nombreux professionnels paramédicaux les utilisent. Elles peuvent être proposées par des personnes qui ne sont ni médecins ni paramédicaux (infirmiers, kinésithérapeutes, etc.). Faces à la diversité de ces pratiques non conventionnelles avec des praticiens très hétérogènes des tentatives de réglementations et de contrôles tentent de se mettre en place.

 

 

Une économie publique ?

 

Les défenseurs des médecines non-conventionnelles arguent une amélioration du confort des utilisateurs, une diminution au recours des méthodes conventionnelles, et une diminution des dépenses de santé. Certains demandent à ce que les pratiques non-conventionnelles soient remboursées par l'assurance maladie pour réaliser une diminution des dépenses de santé

L'expérience de la Suisse entre 1999 et 2005 semble montrer au contraire que le remboursement de médecines non-conventionnelles ne génère pas d'économie. Toutefois, le remboursement des médecines complémentaires n'a pas plus généré de surcoût. Elles ne représentaient que 0,16 % des dépenses de l'assurance obligatoire, mais de nombreuses dépenses sont prises en charge par les patients ou de plus en plus par leurs assurances ou mutuelles complémentaires.

L'impact du remboursement des médecines parallèles reste tout de même difficile à évaluer. Avec de possible effets nuisibles ainsi des patients allant vers des thérapies dont l'efficacité n'a pas été prouvée, ne pourront pas bénéficier d'un diagnostic précoce par la médecine conventionnelle.

 

Recherches

Aux États-unis le National Center for Complementary and Alternative Medicine (NCCAM) qui dépend du National Institutes of Health, a pour mission de financer et mener des recherches scientifiques rigoureuses dans le domaine des médecines complémentaires et alternatives. L'institut a été créé en 1991 sous le nom Office of Alternative Medicine (OAM) avant de devenir le NCCAM en 1998, son budget était de 2 millions de dollars à sa création, il a atteint 50 millions en 1999 et 128,8 millions en 2010. Les critiques reprochent au NCCAM l'absence de résultats significatifs malgré son budget conséquent et de promouvoir les pseudo-sciences pour des raisons politiques et démagogiques.

The Scientific Review of Alternative Medicine est un magazine américain évalué par les pairs soutenu par la Commission for Scientific Medicine and Mental Health dédié à l'étude des médecines non conventionnelles.

 

 

Points de vue des deux médecines

 

Selon les médecins qui s’intéressent à titre personnel à ces techniques ou médecines, il y aurait un manque de procédures adaptées à l’introduction et à l’étude des apports des médecines parallèles notamment parce que les approches de santé sont gérées au niveau politique et institutionnel et que l’argent va principalement aux laboratoires et aux chercheurs « classiques » — chaque laboratoire pharmaceutique dit financer ses propres recherches et essais cliniques pour prouver l’efficacité du produit sans financement public, et en France par exemple, la grande majorité des crédits de la recherche n’est pas publique mais privée (laboratoires pharmaceutiques ou bien associations). Quand les techniques ne sont pas néfastes, ils demandent à fixer un cadre clair à ces pratiques tant qu’il n’y a pas d’ambiguïté sur le caractère non médical de l’action (pas d’usurpation du titre de médecin). L’utilisation d’une thérapeutique nouvelle devrait selon eux passer par des essais de validation très encadrés (voir en particulier la notion de bioéthique). De fait, de nombreux médecins ont été poursuivis en France pour avoir utilisé des thérapeutiques nouvelles n’ayant pas été validées, le cas le plus célèbre étant celui de Mirko Beljanski dont les produits furent pris notamment par François Mitterrand. Le but du système actuel par la notion « d’exercice illégal de la médecine » leur semble être d’écarter toute personne qui s’aventurerait à utiliser des traitements nouveaux sans qu’il en ait été prouvé l’innocuité et l’efficacité. À l’heure actuelle, l’interrogation sur les fondements de nos méthodes de santé a lieu surtout lors de remises en cause induites par des catastrophes, qui peuvent entraîner alors le retrait d’un médicament ou d’un vaccin.

Le médicament est un marché vaste et lucratif dont les acteurs sont accusés de penser qu’il n’a rien à gagner à l’émergence de certaines approches et pratiques de santé auprès du public. Les laboratoires pharmaceutiques sont alors soupçonnés de faire pression auprès des gouvernements pour avoir une législation restrictive. À l’inverse, est cité le cas des Laboratoires Boiron (France), des Laboratoires Lehning (France), Heel et DHU Schwabe (Allemagne), grands pourvoyeurs d’emplois en Europe, et qui ont obtenu du gouvernement français que les préparations homéopathiques soient remboursées en 1984, puis de l’Union européenne que les mêmes préparations puissent avoir une autorisation de mise sur le marché sans procéder à des essais cliniques.

Selon certains, ces médecines non conventionnelles répondent à une lacune de la médecine conventionnelle en termes d'amélioration de la qualité de vie du patient. La plupart d'entre elles ne prétendraient pas se substituer à la médecine conventionnelle mais interviendraient en prophylaxie entre un état de pleine santé et l'apparition de troubles dits organiques. Une fois ceux-ci constitués, ces médecines parallèles pourraient au mieux se poser en adjuvant thérapeutique pour potentialiser la prise en charge médicale. Ces médecines parallèles, à l'instar de la médecine conventionnelle, sont fondées sur l'expérimentation et sont souvent antérieure (médecine chinoise par exemple), en ce sens, aucune d'entre elles (médecine conventionnelle comprise) ne pourrait revendiquer une exclusivité scientifique totalement démontrable et de ce fait restent toutes en perpétuelle évolution en fonction des progrès de la technique.

La médecine admise comme « rationnelle » et les médecines parallèles seraient donc complémentaires et non opposées.

 

 

Affaires

 

Le recours aux médecines parallèles devrait être judicieux : le traitement d’une maladie grave et avancée nécessitant une thérapie à technologie peut être retardée par le recours exclusif à une médecine non conventionnelle.

 

Le procès d’un couple, accusé de mauvais traitement sur son enfant décédé en 2000, suite à une carence alimentaire (l'autopsie a révélé une «infection aiguë secondaire à une malnutrition chronique particulièrement sévère»). Alors que sa mère, kinésiologue, alimentait l’enfant au sein et pratiquait en même temps un régime végétalien a relancé le débat sur les médecines non conventionnelles.

 

 

A

 

  • Acupuncture : d'origine chinoise, application de très fines aiguilles en certains points du corps, sur le parcours de "méridiens" d'énergie. Aérobic : gymnastique qui modèle le corps et oxygène les tissus par des mouvements rapides effectués en musique 
    • Moxibustion : technique de stimulation par la chaleur des points d'acupuncture
  • Alexander (technique) : méthode qui consiste à reconnaître et à modifier les réactions psychologiques et kinesthésique
  • Alicament : aliments utilisés pour leurs propriétés thérapeutiques
  • Amaroli ou urinothérapie : Consiste à boire sous certaines conditions une partie de son urine pour stimuler les défenses de l'organisme
  • Analyse bioénergétique : psychothérapie basée sur le lien entre typologie caractérielle et manifestations corporelles
  • Anmma (massage) (voir Massage)
  • anthroposophique (Médecine) : fondée sur une philosophie qui étudie la dynamique des forces naturelles
  • Apithérapie : utilisation des produits des abeilles en vue d'améliorer et de maintenir la santé
  • Argile : Utilisation de l'argile en application interne ou externe à des fins thérapeutiques
  • Aromathérapie : branche de la phytothérapie qui utilise des huiles essentielles de plantes
  • Art-thérapie : pratiquer des activités artistiques dans un but thérapeutique Auriculothérapie : repose sur l'hypothèse d'une correspondance entre l'oreille externe et les différents organes du corps
  • Autohypnose : pratique qui vise à atteindre soi-même un état mental de moindre vigilance permettant d'entrer en contact avec son subconscient
  • Ayurvéda : médecine traditionnelle de l'Inde

 

B

 

 

C

 

  • chinoise (Médecine traditionnelle) : médecine d'orientation préventive vieille de 4 000 ans Chiropratique : ou Chiropraxie/Chiropratie (termes non-officiels) : Troisième profession de la santé au monde, sa pratique est fondée sur des ajustements vertébraux de façon à libérer les interférences nerveuses qui y sont rattachés. Ainsi, le chiropraticien met de l'emphase sur la capacité du corps à s'autoguérir. La chiropratique a pour but d'optimiser la santé par les ajustements chiropratiques ainsi que par des prescriptions d'exercices physiques et nutritionnelles etc. Il peut également faire du travail musculaire, faire des analyses de postures etc. Dans plusieurs pays, il a le droit au diagnostic.
    • Herbologie chinoise : prescrire des plantes médicinales selon les principes de la médecine traditionnelle chinoise
  • Chirurgie psychique : sorte d'opérations pratiquées à main nue sur le corps du patient et ne laissant aucune traces d’incisions. Les guérisseurs philippins et brésiliens sont notamment connus pour cette pratique
  • Chromathérapie : utilisation des couleurs pour soulager les pathologies
  • Communication facilitée : méthode destinée à améliorer les capacités de communications des personnes handicapées de la parole
  • Complément alimentaire : compléter son alimentation en nutriments (vitamines, minéraux, acides gras ou acides aminés) manquants ou en quantité insuffisante dans l'organisme
  • Coué (Méthode) : forme d'autosuggestion basée sur la persuasion par la répétition d'idées positives
  • Crudivorisme : pratique alimentaire qui promeut la consommation de nourriture non cuite

 

D

 

  • Daoyin (voir Tao Yin)
  • Dentisterie holistique : elle ne considère pas la dent comme un organe isolé du reste du corps mais comme un élément vivant en interaction permanente avec l'individu à de multiples niveaux
  • Détoxication : théorie qui recommande l'élimination des toxines et toxiques présents dans notre organisme par divers moyens
  • Dien Chan: réflexologie faciale, stimulation des points d'acupuncture du visage visant à soigner tous les organes internes et externes du corps humain.
  • Do In : technique d'automassage proche du Shiatsu utilisant la pression des doigts, c'est une des versions manuelle de l'acupuncture
  • dosimétrique (Médecine) : méthode basée sur l'utilisation des alcaloïdes des plantes

 

E

 

 

F

 

 

G

 

  • Gélothérapie : est une thérapie basée sur le rire
  • Gemmothérapie : branche de la phytothérapie qui utilise les tissus embryonnaires des végétaux (jeunes-pousses, bourgeons, radicelles)
  • Géobiologie : est l'étude des influences de l'environnement sur le vivant, et notamment des ondes liées aux champs magnétiques et électriques, courants d'eau souterrains, réseaux métalliques, failles géologiques, etc...
  • Guérisseur : personne qui guérit par des moyens empiriques ou magiques, en vertu de dons particuliers supposés ou à l'aide de recettes personnelles

 

H

 

 

I

 

  • Intégration posturale : thérapie psycho-corporelle qui vise à défaire à la fois les tensions et désordres physiques et émotionnels
  • Intégration structurale : méthode thérapeutique manuelle structurante et pragmatique qui permet d'améliorer l'alignement du corps.
  • intégrative (Médecine) : désigne le recours simultané à la médecine conventionnelle et aux médecines alternatives dans le suivi d'un patient
  • Iridologie : technique de diagnostic et de prévention basée sur l’examen minutieux de l’iris

 

J

 

 

K

 

  • Katsugen Undo : c'est l’art de contacter et laisser agir notre énergie interne, proche du Seitai dont il est une branche
  • Kinésiologie : étudie les mouvements du corps humain
  • Kinésiologie appliquée : diagnostiquer et traiter des maladies physiques ou psychologiques à l'aide du mouvement des muscles
  • Kinothérapie : manipulations visant à soulager les douleurs musculaires et articulaires
  • Kombucha : est une boisson acidulée obtenue par le biais de la culture d'un symbiote dans un milieu sucré. Elle aurait de nombreux effets positifs sur l'organisme

 

L

 

  • Lithothérapie : utilisation de cristaux, roches et minéraux à des fins thérapeutiques
  • Lomilomi (massage hawaïen) (voir Massothérapie)
  • Luminopuncture : technique qui remplace l'aiguille de l'acupuncture classique par un faisceau infrarouge. Elle est utilisée pour des soins esthétiques et médicaux
  • Luxopuncture : vise à soigner par l'utilisation d'un appareil qui émet de la lumière rouge

 

M

 

  • Macrobiotique : alimentation à visée énergétique et de santé
  • Magnétisme curatif : imposition des mains par des magnétiseurs
  • Magnétisme épigénétique: Techniques de soins unissant la science et le magnétisme biologique.
  • Magnétothérapie : vise à soigner les maladies en utilisant des aimants
  • Magnified Healing: méthode qui apporte la guérison par transmission d'énergie
  • Manupuncture : il s'agit de réguler l’énergie qui circule dans le corps en exerçant des pressions sur la main
  • Map thérapie : Multimedia Art Psychothérapie (MAP). psychothérapie qui a recours aux outils multimedia pour amorcer, amplifier et ancrer le changement.
  • Massothérapie : techniques manuelles visant le mieux-être grâce à l'utilisation des MassagesMédecine hippocratique cartonienne : une approche totale et individualisée de la médecine
    • Anma (massage) : massage d'origine chinoise qui vise à atteindre un état profond de relaxation et de bien-être intérieur
    • Massage cachemiri : massage indien à visée relaxante
    • Massage hawaïen Lomilomi : vise un mieux-être général
    • Massage sensitif : associe des techniques de massage à un travail d'écoute de type psychoanalytique
    • Massage thaï : vise à libérer des lignes d’énergie bloquées considérées comme la cause des maladies
    • Rolfing : technique de massage global continu du tissu conjonctif profond
  • Méditation : regroupe plusieurs techniques de concentration qui, en dehors de leur visée spirituelle, sont parfois utilisées à des fins de relaxation et pour lutter contre le stress
  • Mézières (méthode) : méthode de rééducation posturale
  • Microkinésithérapie : technique manuelle qui vise à trouver dans l'organisme les « traces » d'événements traumatiques puis de stimuler les zones concernées pour déclencher les mécanismes d'auto-correction
  • Microponcture : stimuler des points précis de l'organisme à l'aide d'un stylet en percussion. Technique voisine de l'acupuncture
  • Musicothérapie : composante de l'art-thérapie, elle consiste à utiliser la musique comme outil thérapeutique

 

N

 

  • Naturopathie : vise à rééquilibrer le fonctionnement de l'organisme par des moyens naturels : alimentation, hygiène de vie, phytothérapie, massages, exercices...
  • Neurale (Thérapie) de Bruno Groening : transmission d'énergie manuelle à la frontière entre médecine et foi
  • Nutrition Seignalet : est un régime alimentaire qui proscrit les aliments cuits et transformés comme le blé et les produits laitiers et privilégie les aliments biologiques

 

O

 

  • Oligothérapie : corriger un dysfonctionnement métabolique en administrant des oligo-éléments
  • Orgone : désigne une forme d'énergie qui aurait été découverte par le Docteur Wilhelm ReichOrthomoléculaire (Médecine) : traiter par l'apport optimal de substances naturellement connues et reconnues par l'organisme
    • Orgonite : désigne des objets constitués d'un mélange de métaux, de matière carbonée et de cristaux ou minéraux qui visent à rééquilibrer l'énergie orgone de l'environnement
  • Ostéopathie : thérapie fondée sur des manipulations manuelles. Proche de la Chiropraxie et de l'étiopathie
  • Ozonothérapie : a pour but de traiter différentes affections et symptômes en utilisant les propriétés chimiques de l'ozone.
  • Ortho-Bionomy : Méthode thérapeutique manuelle et énergétique issue des principes de l'Ostéopathie.

 

P

 

  • Phytothérapie : utilisation des plantes médicinales
  • Pilates (méthode) : système d'exercice physique visant à rééquilibrer les muscles du corps
  • Pratique énergétique : désigne toutes les pratiques qui utilisent un sens dérivé du mot « énergie »
  • Preparation affective à la naissance : méthode issue de l’HAPTONOMIE dont l’objectif principal est de favoriser la maturation des liens affectifs entre le bébé, la maman et le papa en misant sur une présence confirmante qui se manifeste par le toucher et les échanges avec le fœtus.
  • Programmation neuro-linguistique : ensemble de techniques destinées à améliorer la communication entre individus et à s'améliorer personnellement
  • Psychogénéalogie : méthode consistant à rechercher les événements, traumatismes, secrets, conflits vécus par les ascendants d'un sujet et qui conditionneraient ses troubles psychologiques, ses maladies, et ses comportements

 

Q

 

  • Qi gong : mouvements accompagnés de respirations et de visualisations mentales qui vise un mieux être général de l'esprit et du corps
  • Qigong sibérien

 

R

 

  • Radiesthésie : utilisation d'un pendule ou d'une baguette permettant (entre autres) de diagnostiquer la maladie et le traitement adéquat
  • Rebouteux : techniques empiriques de manipulations
  • Réflexologie : techniques de manipulations et pressions exercées sur l'ensemble des pieds, des mains ou du visage, destinées au rétablissement d'une meilleure circulation dans l'ensemble du corpsReiki, proche de la technique radiance : soin manuel par transmission d'énergie curative
    • Réflexologie plantaire
    • Réflexologie des mains
    • Réflexologie faciale ou Dien Chan
  • Rolfing (voir Massage)

 

S

 

  • Science chrétienne : mouvement religieux visant la guérison physique à l'aide du retour à la foi chrétienne primitive
  • Seitai : utilise des exercices d'assouplissement visant à restaurer la sensibilité du corps et ses capacités d'auto-guérison
  • Shiatsu : technique orientale de pression manuelle sur des points précis. Méthode proche du Do In, c'est une des versions manuelle de l'acupuncture
  • Sophrologie : apparentée à la relaxation et à l’hypnose
  • Spagyrie : fabrication de remèdes selon les principes de l'alchimie

 

T

 

  • Tai-chi-chuan : art martial interne chinois aux mouvements lents et circulaires, visant un mieux être général à la fois psychologique et physique, une harmonie avec l'univers.
  • Tantrisme : technique spirituelle mettant en œuvre des exercices corporels et sexuels visant un mieux-être
  • Tao Yin : forme de gymnastique douce d'origine chinoise (proche du Qigong) visant à préserver ou à rétablir la santé et à prolonger la vie
  • Thaumaturgie : miracle par imposition des mains généralement effectué par un saint.
  • Thalassothérapie : utilisation dans un but préventif ou curatif du milieu marin. Voir aussi Balnéothérapie
  • Thérapie énergétique : utilisant un concept dérivé du mot énergie, désignant des forces invisibles, des divinités etc.
  • Thermalisme : ou crénothérapie concerne l'utilisation des eaux minérales à des fins thérapeutiques ou de bien-être. Méthode à rapprocher de la balnéothérapie
  • Thermodermie : méthode utilisant l'alternance de dépressions et la diffusion intradermique éventuellement pulsée, d'un rayonnement rouge et infrarouge accompagnée d'un contrôle des températures cutanées.
  • tibétaine (Médecine traditionnelle) : combine une approche complexe de diagnostic avec l'utilisation de plantes et de minérauxTradipraticiens : pratique médicale non conventionnelle de certaines communautés africaines
    • Tummo : forme de méditation tibétaine utilisée à des fins thérapeutiques
  • Training autogène : technique de relaxation thérapeutique visant un apaisement du stress et de l'anxiété

 

V

 

 

Y

 

  • Yoga : regroupe diverses techniques consistant généralement en la tenue de postures accompagnées d'exercices respiratoires. En dehors de sa dimension spirituelle, le yoga pratiqué en occident vise généralement à réduire le stress et à atteindre un mieux-être général
  • Yunâni : il s'agit de la médecine grecque antique qui connait aujourd'hui des développements dans plusieurs médecines traditionnelles du Moyen-orient et d'Extrême-orient, notamment l'ayurvéda

 

Z

 

  • Zoothérapie : vise à avoir recours à un animal domestique ou de compagnie (voir équithérapie) afin de réduire le stress ou les conséquences d'un traitement médical auprès d'une personne souffrant de troubles mentaux ou physiques.

 

Liste plus étendue et non exhaustive des différentes médecines douces ou médecines non conventionnelles
Acupressure, Acupuncture, Amaroli, Analyse Bioenergétique, Anthoposophie, Apithérapie, Argile, Aromathérapie, Art Thérapie, Audio-phono-psychologie, Auriculothérapie, Ayurvéda, Biodynamique, Biorésonance, Biothérapie, Cellulothérapie, Chamanisme, Chi-Kong, Chiropraxie, Chromatothérapie, Chromathérapie, Diem Cham, Digitopuncture, Do-in, Domologie, Drainage lymphatique, Electro-acupuncture, Equilibrage VertebroStatique, Equithérapie, Etiopathie, Etiopsychologie, Eurythmie curative, Eutonie, Fasciathérapie, Feng Shui, Fleurs de Bach, Fromageotherapie, Géobiologie, Gestalt thérapie, Herboristes, Homéopathie, Homoéothérapie, Hydrothérapie, Hypnose thérapeutique, Inocinese, Inochi thérapie, Instintothérapie, Iridologie, Irrigation colonique, Kinésiologie, Kirlian, Kousmine, Laserthérapie, Lithothérapie, Lympho-Energie, Macrobiotisme, Magnétisme, Magnétothérapie, Martin Brofman, Massage énergétique, Massage coreen, Medecine Chinoise, Mésothérapie, Mesenchymothérapie, Métamorphose, Mézières, Microkinésithérapie, MLC, Morathérapie, Musicothérapie, Myothérapie, Naturopathie, Neuralthérapie, Nutrithérapie, Oligothérapie, Organothérapie, Orthobionomy, Ostéopathie, Ozonothérapie, Photothérapie, Physiothérapie, Phytothérapie, Polarité, Psychologie humaniste, Radiesthésiste, Rebirth, Reboutage, Reflexothérapie, Reiki, Relaxation, Respiration, Rolfing, Sels de Schiessler, Shiatsu, Somatorelaxologie, Sophrologie, Sourciers, Sympathicothérapie, Tabacologie, Taïchi-Chuan, Thalassothérapie, Végétrisme, Vertébrothérapie, Vitaminothérapie, Voxthérapie, ...

 

« Ça fait du bien de se faire du bien ! »

L’effet placebo et le réconfort qu’apportent, entre autres, ces méthodes (pour certaines ancestrales) ont un certain intérêt, les médecins prescrivant eux-mêmes des placebos. Les promoteurs de certaines médecines non-conventionnelles s’appuient sur cet effet placebo pour prouver que le psychisme est essentiel dans la guérison ; cependant, l’effet placebo peut agir alors même qu’on sait qu’il s’agit d’un effet placebo. Le perfectionnement de l’état de santé de patients ayant recours à ces médecines, même si elle est indiscernable de la guérison naturelle, a conduit en son temps au remboursement de l’homéopathie ainsi qu’à l’acceptation de l’acupuncture et de la sophrologie dans certains hôpitaux, plus récemment à l’acceptation en France de l’ostéopathie.

 

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Matcha

Le thé vert Matcha est tout simplement du Gyokuro broyé en poudre.
 
Le Gyokuro étant le thé le plus raffiné du Japon et est aussi rare car il est récolté qu'une seule fois par an à chaque Printemps.
 
Le Gyokuro est très recommandé pour ses vertus : il donne des boissons fortement alcalines, riches en minéraux, en vitamine E, en zinc et en fluor. A la différence des autres thés verts produits à travers le monde, le Gyokuro n'est pas préparé selon le processus traditionnel mais subit une torréfaction très particulière, à l'aide de vapeur d'eau.  
 
Les feuilles, au lieu d'être torréfiées dans un récipient brûlant, sont cuites à l'étuvée pendant quelques instants, ce qui leur donne un aspect luisant et un goût légèrement iodé, immédiatement reconnaissable. Quelques semaines avant la cueillette, les planteurs recouvrent les théiers de draps ou de rideaux en paille de bambou, filtrant à 90% la lumière du soleil. Privée de lumière, la feuille de thé s'adoucit et se met à produire beaucoup plus de chlorophylle que si elle était restée en plein air, ce qui donnera au thé Gyokuro une saveur d'une fraîcheur et d'une pureté incomparable.
 
Vous pouvez trouver du Gyokuro dans toutes les boutiques spécialisées au prix de 150 € les 100g ainsi que le Matcha vendu essentiellement en pot de 20 ou 40 g allant de 18 à 35€ selon la qualité des feuilles sélectionnées.
 
Bienfaits du Matcha en quelques lignes: 
 
 - Augmente l'énergie sans palpitations.
 - Augmente le métabolisme de base et les dépenses énergétiques
 - Favorise la lipolyse et la mobilisation des graisses pour la production d'énergie
 - Améliore la concentration grâce à sa richesse en L-théanine
 - Apaise et réduit le stress en augmentant les capacités d'adaptation
 - Possède un fort pouvoir anti-âge, de ralentissement des corrosions moléculaires et de l'usure tissulaire menant au vieillissement et aux maladies dites dégénératives liées à l'âge, grâce à sa concentration exceptionnelle en polyphénols antioxydants
 - Permet par sa consommation régulière une baisse de la tension artérielle et une diminution des taux de LDL cholesterol (le mauvais cholestérol)
 - Renforce les tissus conjonctifs et protège les veines, tendons et articulations
 - Contient des phyto-oestrogènes pouvant contribuer à réduire les risques de troubles liés à l'excès d'oestrogènes : syndrome prémenstruel, cellulite et cancer du sein
 - Les phyto-oestrogènes se sont révélés bénéfiques contre les symptômes de la ménopause, l'ostéoporose et les risques de cancer de la prostate
 - La richesse en chlorophylle en fait aussi une source de magnésium, la chlorophylle étant par ailleurs aussi un puissant antioxydant

 

 

Poudre de thé vert

 

Le « Matcha » est une poudre de thé vert moulu sur des meules traditionnelles en pierre. C’est un thé très particulier puisque on verse de l’eau bouillante directement dans le bol et que, une fois battue au fouet à thé (chasen), la poudre de thé devient un thé mousseux.
Le « Matcha » possède la couleur très vive de jade et sa saveur est tonique et condensée. En outre son goût est doux et agréable. Ce thé est très bénéfique pour la santé et la beauté car il est très riche en vitamine et en fibre.
Le « Matcha » sert tout d’abord à célébrer la cérémonie du thé appelée « cha no you » . Mais il s’adapte également à de nombreux usages dans diverses recettes culinaires.

Comment préparer le matcha ?

Boire « classique »

  • · Préchauffer le bol à matcha en versant de l’eau bouillante dedans. Afin de chauffer le fouet à thé, faire quelques tours de fouet dans le bol puis jeter l’eau.
  • · Mettre une bonne cuillère et demie de matcha.(environ 2g de matcha) dans le bol.
  • · Verser dans le bol 60ml d’eau bouillante légèrement refroidie (80°C).
  • · Le bol bien en main, fouetter avec le fouet à matcha.
  • · Continuer à remuer environ 15s avec un mouvement de la main ondulant jusqu’à obtenir une mousse onctueuse.
  • · Passer la main gauche sous le bol, la droite sur le côté du bol. Appréciez!

 

Boire « tendance»

Idées de boisson au matcha

  • · Matcha au lait
    Chauffer 150ml de lait et ajouter du sucre. Verser dans une tasse. Dans un bol, battre une cuillère à café de poudre de matcha avec 50ml d’eau bouillante. Verser le matcha fouetté dans la tasse de lait.
  • · Chocolat chaud au matcha
    Chauffer 60ml de lait dans une casserole et faire fondre 20g de chocolat noir dans le lait puis verser dans une tasse. Dans un bol, battre une cuillère à café de poudre de matcha avec 60ml d’eau bouillante. Verser doucement le matcha fouetté dans la tasse de chocolat chaud.
  • · Matcha vodka
    Dissoudre une cuillère à café de poudre de matcha avec un peu d’eau chaude puis verser 50ml d’eau. Remuer à l’aide du fouet à matcha. Dans un verre rempli de glaçons, verser le matcha et 3 cuillères à soupe de vodka. Remuer et déguster bien frais.

 

Idée recette de pâtisserie à matcha

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