Hypno-Relax

L'HYPNOTHERAPIE

Hypnose : techniques, bienfaits, comment ça marche ?

 

 

L'hypnose est un état naturel au cours duquel l'attention au monde extérieur est diminuée pour permettre à l'inconscient d'être plus présent et de percevoir de nouvelles ressources. Sous hypnose, il va être possible de gérer la douleur, la dépression, le stress, améliorer la confiance en soi...

 

Les principes de l'hypnose

Il existe plusieurs types d'hypnose selon leur application médicale :

  • l'hypnosédation (à visée sédative, utilisée en anesthésie),
  • l'hypnoanalgésie (contre la douleur),
  • l'hypnothérapie (à visée psychothérapeutique).

L'hypnose est une thérapeutique composée de suggestions directes ou indirectes, de métaphores, de symboles. Cette technique permet à une personne d'entrer dans un état de conscience modifiée. Cet état "second" offre à la personne d'aller transformer sa façon de percevoir une situation et d'en modifier certaines perceptions comme la douleur ou la peur. La durée de la séance d'hypnose peut aller de quelques minutes à près d'une heure, en fonction des techniques utilisées et des besoins de la personne. Qu'est-ce que l'hypnose Ericksonienne ?

Développée par le célèbre psychiatre et psychologue américain, Milton Erickson, l'hypnose Ericksonienne est une forme particulière d'hypnose. Elle utilise la suggestion mentale d'images rassurantes grâce à l'usage d'un vocabulaire symbolique. Tout simplement le praticien parle au patient, dont l'attention est focalisée sur un stimulus : par exemple une image mentale d'un paysage, et le dirige vers un état de conscience modifiée. "Dés que la personne est connectée à son imaginaire et/ou à ses émotions, elle est en hypnose". Et plus naturellement "c'est comme si une personne était plongée dans la lecture d'un livre ou la contemplation d'une œuvre d'art, ou encore transportée par une musique, son attention au monde se trouve alors décalée, modifiée. La personne est à la fois ailleurs et plus présente que jamais à vivre son instant". L'hypnose Ericksonienne permet de diminuer les douleurs, aide à gérer les émotions ou encore à arrêter de fumer.

Origines de l'hypnose

L'invention du terme "hypnose" est souvent attribuée à James Braid, médecin écossais, qui aurait créé ce terme en 1843, en référence à Hypnos, le dieu grec du sommeil. Il semble en réalité que ce soit le baron Etienne Felix d'Hénin de Cuvillers qui ait le premier commencé à utiliser le préfixe "hypn" dès 1819 (Gravitz 1993). Toutefois l'histoire de l'hypnose commence avec Franz Anton Mesmer à la fin du XVIIIe siècle, médecin qui pratiquait la magnétothérapie : les aimants posés sur le corps du patient étaient supposés avoir une action sur ses maux. En définitive il met en lumière les principes de l'hypnose : l'utilisation de la suggestion, le pouvoir de l'imaginaire, et surtout l'importance d'un état de conscience modifié pour faciliter les effets thérapeutiques. Le marquis de Puységur prend la suite et décrit l'état d'hypnose comme un "somnambulisme" donnant accès à des ressources internes, grâce au lien humain (entre le praticien et le patient) qui révèle une potentialité d'autoguérison, ou de mieux-être.

L'importance de la suggestion dans les phénomènes hypnotiques est démontrée par Hippolyte Bernheim vers la fin du XIXe siècle, tandis que Sigmund Freud souligne l'importance de la relation patient / praticien dans les effets thérapeutiques obtenus. Et enfin, dans la seconde moitié du XXe siècle le psychiatre américain Milton Erickson propose de comprendre l'hypnose comme une invitation à assouplir ses mécanismes psychologiques et à réveiller ses ressources propres. Au cours des années 1990, les neurosciences démontrent que l'état hypnotique correspond à une activité cérébrale singulière, qui n'est ni de la veille, ni de la somnolence, ni de la distraction, mais un état de conscience modifié. La première application de l'hypnose, reste les fondements, la gestion de la douleur.

Techniques : comment ça marche ?

L'hypnose médicale se définit par un état de conscience particulier, qui n'est ni un état de sommeil, ni un état de veille. C'est par la parole que le praticien induit l'hypnose chez son patient. Celui-ci devient alors indifférent à l'extérieur. "L'hypnose travaille avec l'inconscient, détaille la praticienne. L'inconscient est particulièrement puissant et permet de trouver de nouvelles solutions, comportements, là où le conscient est parfois très limité. C'est lui qui gère les fonctions de l'organisme (la respiration, le système digestif et cardiaque, l'équilibre lors de la marche...) et qui coordonne les apprentissages et les émotions sans même y penser. Il met en œuvre les comportements automatiques : c'est grâce à lui que l'on approche plus la main du feu."

En état d'hypnose, la personne ressent souvent de la détente, du bien-être.

L'hypnose induit une modification de la perception du temps et de l'espace : les ressentis corporels, la perception de la durée sont modifiés. Que ressent-on ? En état d'hypnose, la personne ressent souvent de la détente, du bien-être, elle entre alors en état de conscience élargi, soit dans son univers de perceptions qui peuvent être olfactives, auditives, visuelles... A ce stade l'attention de la personne peut se focaliser sur un élément donné, sa douleur par exemple. L'état d'hypnose est alors proche des rêves et quitte la logique rationnelle. Le praticien peut ensuite suggérer à son patient de se passer une pommade imaginaire sur la zone douloureuse pour la voir diminuer d'intensité, s'il ressent cette suggestion comme pertinente et adaptée. Dans cette dernière étape le patient a accepté la suggestion et va ressentir une amélioration de son état sur la zone douloureuse, il est alors dans une réalité perceptive. Auto-hypnose : comment ça marche ?

L'auto-hypnose est un outil pour pratiquer seul, en autonomie et n'importe où. Elle peut être utilisée au quotidien, 10 minutes suffisent pour "se centrer", se poser durablement. L'auto-hypnose peut également se pratiquer lorsque qu'un besoin se fait sentir. En cas de stress par exemple ou de maux de tête, l'auto-hypnose permet de se libérer du carcan de sa douleur. "L'auto-hypnose est un peu différente de l'hypnose dirigée par un praticien, elle permet de gérer le quotidien. Par exemple : elle développe la confiance en soi, apaise une tension, est utile pour se préparer à un examen, ou développer ses ressources, souligne la praticienne. Pour y parvenir la personne peut partir d'un point qu'elle fixe ou de l'évocation mentale d'un souvenir agréable. L'important est d'aller fixer son attention sur un lien ressource rassurant."  La durée de l'auto-hypnose est variable selon le besoin et les possibilités de chacun, de quelques minutes à une vingtaine de minutes.

"L'état d'hypnose favorise le changement."

Que soigne l'hypnose ? 

 

Liste de soins traités*

"L'état d'hypnose favorise le changement. Sous hypnose, il est possible de modifier des comportements qui ne sont pas ou plus adaptés et dépasser ses limites habituelles."  

Vous trouverez ci-dessous un exemple de problématiques traitées dans mon cabinet :

*Liste en évolution car je continue d'être formée

     

    DEVELOPPEMENT PERSONNEL TROUBLES ANXIEUX & STRESS
    Assumer son parcours de vie Anxiété de performance
    Retrouver & Consolider la confiance en soi Mieux vivre les troubles liés à l'anxiété
    Redorer l'estime de soi Gestion des émotions
    Abandonner la volonté de tout contrôler Se détacher des facteurs anxiogènes & strassants
    Dépendance affective Agoraphobie
    Faire tomber les résistances Claustrophobie
    Se libérer des shémas malsains Hypocondrie
    Effacer les croyances limitantes Phobies sociales & spécifiques
    Redorer l'estime de soi Réduire son niveau de stress
    Travail sur la congruence Dépression
    Retrouver l'anthousiasme
    Se détacher du regard des autres
    Lâcher prise
    Problèmes relationnels
    PEDOHYPNOSE pour les - de 13 ans DEUIL
    Endormissement difficile - Sommeil sans cauchemard Praparation au deuil
    Prévention et gestion des colères Surmonter le deuil
    Acceptation de soi Ressoucement pour l'aidant
    Concentration et mémorisation Gestion de la colère et de la culpabilité de l'accompagnant
    Stress & anxiété Donner de soi en respetant ses limites
    Trouver la force d'aller au bout de l'accompagnement
    SANTE TROUBLES DU COMPORTEMENT
    La douleur Troubles alimentaires
    Acceptation du diagnostic Perdre du poids
    Accompagnement en radiothérapie Vaincre l'hyperphagie et réduire l'appétit
    Arrêter de fumer Vaincre lonychophagie (se ronger les ongle)
    Sommeil
    Dépendances

     

    Comment se passe une séance d'hypnose ?

    • La prise de contact : la séance type démarre par un échange verbal patient / patricien où se construit un lien de collaboration nommé " alliance thérapeutique ". Cette alliance est la base pour définir le type de travail à réaliser sous hypnose, mieux connaitre la personne, entrevoir l'objectif à atteindre et vérifier qu'il soit adapté " écologique pour elle".
    • L'induction : le praticien propose au patient le choix d'un environnement qui permettra de susciter intentionnellement l'état hypnotique. Pour commencer à rendre les perceptions plus flexibles, à les élargir et percevoir ce qui est dans l'instant.
    • La phase thérapeutique : à l'aide de suggestions et d'images métaphoriques, le praticien propose progressivement au patient de commencer à modifier la façon dont il perçoit sa réalité douloureuse. Il lui permet de vivre un autre possible. Le patient quitte alors ses certitudes, cesse de penser que la douleur sera constante.
    • Le retour à l'état de conscience ordinaire : le patient reprend contact avec les éléments qui l'entourent. Séance après séance, le patient s'installe dans une nouvelle façon de vivre sa réalité et sa vie. Le vécu hypnotique continu d'être là. Le patient pourra retrouver ces sensations par lui même, en autohypnose.

     

    Il convient de se méfier des discours qui interdiraient l'usage de l'allopathie, qui dénigreraient les autres formes de prises en charge, ou qui prétendraient la méthode hypnotique comme miraculeuse.

     

    LA RELAXATION

    La relaxation : définition, indications, différentes techniques

     

    Fatigue, surmenage et déprime guettent presque tout le monde. Et lorsque le cerveau ne supporte plus le régime intensif auquel il est soumis, pour éviter les troubles tels que fatigue, angoisse, insomnies ou surexcitation incontrôlée, il apparaît urgent de faire une pause. La relaxation peut vous aider !

     

    La relaxation qui permet de faire le vide mental, état où plus aucune pensée parasite ne vient troubler le psychisme semble la solution idéale. C'est le lâcher- prise.

    Qu'est-ce que la relaxation ?

    À envisager en pratique individuelle ou en groupe, la relaxation est un moyen thérapeutique préventif ou curatif à la portée de tous.

    Les différentes méthodes qui existent ont pour toutes pour origine le Training autogène mis au point par le professeur J. H. Shultz (inspirée du hatha yoga et de l'autohypnose). Une séance peut durer de 10 minutes à une heure. Le meilleur moment se trouve être le matin ou le soir, après 18 heures. Pour ce qui concerne les sportifs, ils se relaxent juste avant l'épreuve.

    Quel est l'objectif de la relaxation ? 

    La personne décidée à employer cette thérapie doit savoir qu'elle passe d'abord par une déconcentration mentale et musculaire, obtenue par des exercices visant à prendre conscience de son corps et de ses pensées, pour atteindre ensuite la restructuration de l'individu. Diverses techniques proposées par des spécialistes concourent au même résultat : réduction du tonus (tension des muscles striés) par une posture appropriée et réduction des muscles involontaires (muscles lisses), pour arriver ensuite à diminuer voire faire disparaître le stress.

    Les conditions préalables pour une séance de relaxation

    Il est possible de faire de la relaxation à peu près partout tant que vous êtes confortable, mais certaines conditions sont propices à la réussite d'une séance de relaxation :

    • Une pièce calme, dans la demi-obscurité ;
    • Une température moyenne ;
    • Des vêtements lâches, ni trop chauds ni trop légers ;
    • En position assise (fauteuil confortable, nuque bien calée et bras reposant sur accoudoirs) ou en position allongée, la tête un peu soutenue et une légère couverture sur le corps ;
    • Le patient a les paupières fermées, il est immobile et se concentre sur ses sensations. La séance peut commencer.

    Les contre-indications de la relaxation

     

    Il existe toutefois plusieurs contre-indications : 

    • Un sujet réfractaire au relâchement par une volonté toujours tendue ;
    • Un sujet trop inconscient et ne pouvant participer à l'écoute de ses sensations et pensées ;
    • Des pathologies sévères (schizophrénie, troubles cardiaques graves, psychose paranoïaque).

    Les différentes méthodes de relaxation

    La relaxation est le domaine des psychothérapeutes, chacun d'eux proposant une technique selon ses qualifications. On peut aussi avoir recours à un conseiller de santé dont le rôle est d'enseigner les techniques de relaxation afin de prévenir la maladie ou de la guérir. Cette spécialité est également l'apanage de médecins, de kinésithérapeutes ou d'infirmières ayant été formés à cette fin.

    Un praticien rompu à ces méthodes conduit le malade à s'appréhender d'une façon globale et à exercer ses capacités d'auto-guérison, mécanismes que nous possédons tous naturellement.

    La parole

    Quelle que soit la discipline de relaxation choisie, elle est précédée d'un dialogue. Le pratiquant est amené, dans un premier temps, à prendre conscience des agents perturbateurs auxquels il est soumis. Ceux-ci sont nommés et classés par priorités. Sont ensuite envisagés les aménagements ou les changements à apporter afin de neutraliser ces effets nocifs. Après ce préambule, la séance de relaxation commence véritablement.

    La respiration

    On se concentre sur sa respiration en inspirant et en expirant lentement et profondément de manière à imprimer au corps un rythme apaisant qui va l'amener à se décontracter (durée : 5 minutes).

    La pensée

    Sans changer de position, on pratique la contraction puis la décontraction des muscles en les passant tous en revue (des pieds en remontant jusqu'à la tête) et, lors du relâchement, on se concentre sur la décontraction du muscle qu'on abandonne à la pesanteur. On s'aide de phrases comme "mes pieds sont lourds, ils s'enfoncent dans le sol, ils sont relâchés…". On efface ainsi peu à peu toutes les tensions musculaires. Le sang circule de manière fluide, on sent un réchauffement euphorique. L'esprit peut alors se focaliser sur le mental.

    La visualisation

    On visualise le bleu si c'est la couleur que l'on aime. Les pensées parasites vont petit à petit disparaître. On arrive ainsi à la pause mentale. On a substitué aux idées noires ressassées des images positives (lieu personnel où l'on a été heureux, perception concrète d'un projet). Bien qu'étant propres à chacun, ces images recouvrent toujours la projection d'une transformation heureuse ou d'un succès.

    Une pratique assidue peut conduire la personne rodée à cette technique à être capable de se régénérer partout, cinq minutes de pause mentale suffisent. Mais cela n'est possible que lorsqu'on a atteint la capacité de se déconnecter du monde extérieur en effectuant de façon efficace le vide en soi.

    La musicothérapie

    La méthode thérapeutique de la musicothérapie repose sur le processus de la visualisation dans un contexte musical : la harpe suggère des rivières, des fontaines dans un paysage de campagne tandis que des chants d'oiseau évoquent l'été, les arbres… Soutenu par la musique, le pratiquant évacue les tensions psychiques et corporelles dues à des facteurs déstabilisants (hyperactivité, stress, bruit), tout en retrouvant la dimension harmonieuse de sa personnalité.

    Le reiki

    Le reiki se pratique en institut à raison de séances d'une heure. La personne est allongée, les yeux fermés, tandis que le praticien procède par imposition des mains sans jamais toucher le corps. Il y a transfert d'énergie entre lui et le patient. Le corps reçoit les forces dont il a besoin en réagissant par des impressions de chaleur, de froid, de picotements. La sensation de détente est immédiate. Reste ensuite à traduire en mots les messages émis par le corps pendant la séance. Le reiki constitue une des multiples approches de la bioénergie.

    Le Training autogène

    Cette méthode fait appel à l'autonomie du sujet. En effet, celui-ci est entraîné par son thérapeute à l'auto-hypnose et à des exercices quotidiens. Lors de la séance, la concentration mentale est favorisée par des formules répétitives. Assis ou couché, les yeux fermés, le patient se concentre sur un membre pour en sentir la lourdeur. Sur l'indication du thérapeute, il contrôle sa respiration et ses battements cardiaques, puis il se focalise sur son plexus solaire comme source de chaleur et son front comme source de fraîcheur jusqu'à ce qu'un nouvel équilibre émotionnel apparaisse, avec des répercutions physiologiques : chaleur et fraîcheur se diffusent dans le corps, remplaçant la lourdeur par la légèreté. Les sportifs de haut niveau font appel à cette méthode privilégiée. 

     

    L'hypnose

    Le sujet est plongé par suggestion dans un état de somnolence, ses muscles se relâchent, sa respiration se régularise, il va peu à peu se dégager de son environnement tout en restant en contact avec le praticien. Au bout de 10 minutes, il entre en hypnose. Des suggestions vont être faites pour amener le patient à un mieux-être. Après trente minutes environ, le médecin réveille son patient par étapes et lui demande de parler des sensations éprouvées pendant la séance.

    Après quatre séances, le sujet se trouve dans un état physique et psychique nettement amélioré. Cette méthode a le mérite de faire accéder le sujet à son inconscient. Des conflits anciens et oubliés, des souvenirs pénibles et occultés, des fantasmes, des rêves remontent à la surface et sont traduits en mots par le sujet jusqu'à ce qu'ils perdent leur pouvoir de nuire.

    La relaxation progressive de Jacobson

    Appelée également méthode analytique, cette méthode est le modèle de référence de toutes les relaxations neuro musculaires à point de départ physiologique. Elle a été mise au point en 1974. 

    Installez-vous confortablement (assis ou couché) et prenez conscience des points de contact entre votre corps et la surface où vous reposez (les yeux fermés). Contractez et décontractez les muscles comme suit : serrez le poing droit, puis desserrez le. Répétez quatre ou cinq fois en tentant de décontracter de plus en plus les muscles de votre main. Fléchissez le bras sur l’avant-bras et pressez fortement, puis laissez retomber le bras. Prêtez attention au relâchement musculaire de votre bras. Durcissez le bras jusqu’à l’épaule en dépliant le coude au maximum, puis détendez-vous. Poursuivez avec les muscles des pieds, des jambes, des cuisses, des fesses, de l’abdomen, du cou, des lèvres, des paupières et du front. Alternez le côté droit et le côté gauche.

     

    À chaque décontraction, respirez lentement et profondément, prenez conscience de la détente de votre corps. Reposez-vous un moment et reprenez progressivement vos activités.

    La sophrologie

    La sophrologie inspiré de l'orient tend à faire accéder le sujet à un niveau de conscience particulier, ligne crépusculaire entre veille et sommeil. Il s'agit de passer par des modifications des états de conscience et par des modifications des niveaux de vigilance.

    Le thérapeute s'astreint à un ton de voix neutre et régulier, propice à un état de relâchement. Guidé par la parole du thérapeute, le sujet se prête à un mode de respiration particulier ainsi qu'à des phases de méditation qui favorisent la détente corporelle. Surviennent alors des sensations, des émotions désagréables, des expériences douloureuses concernant le passé, des peurs de l'avenir. On est invité à revivre ces scènes ou à s'y projeter puis, par son discours activateur, le thérapeute procède au déconditionnement du sujet dont le vécu négatif est converti en pensée positive.

    La suggestion thérapeutique ou pédagogique est bien le contenu de la sophronisation. La levée de l'angoisse apportée par la sophrologie améliore l'asthme, réduit les tensions artérielles, remédie à certaines maladies dermatologiques non infectieuses, peut diminuer des troubles rhumatismaux ou même intervenir dans le domaine de l'obstétrique : l'accouchement sophronique est l'objet d'une légitime demande.

    C'est en se prenant en charge que l'homme ou la femme moderne peut prétendre à son propre épanouissement : un esprit sain dans un corps sain. La sophrologie peut contribuer à cette approche.

    Attention ! Exigez comme praticien un sophrologue ayant une formation rigoureuse.

    Comment réussir sa thérapie par la relaxation ?

    La réussite d'une thérapie par la relaxation dépend de la faculté d'abandon du sujet à la technique proposée, de sa confiance envers le praticien et de sa croyance en son propre pouvoir. Ainsi, peut-on lutter efficacement contre bien des maux de civilisation et pathologies diverses en pratiquant la relaxation, le corps recelant ses propres outils réparateurs.

     

    Prix, remboursement et durée des séances

    En général le prix d'une séance varie de 55 à 70 euros hors métropoles et de 70 à 100 euros dans les métropoles, et variable d'un thérapeute à l'autre. La durée des séances est en moyenne une heure et souvent plus longue pour le premier rendez-vous. Le remboursement partiel des séances est possible si le praticien est un médecin ou un psychiatre, et complété par la mutuelle comme pour une consultation classique. Certaines mutuelles remboursent également en partie les consultations auprès des psychologues et hypnopraticiens.

     

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